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Castres – Bordeaux : Un voyage poétique

Par Romain Clicquot de Mentque

Une belle soirée à Saint-Emilion

 

Ce fut aisément pour elle, un été de plus
Un petit morceau d’histoire qui par la plume
S’écrivit sur les pages d’un nouveau volume
Du roman de cette jeunesse en quête de salut.

La photo du voyage

 

Entre la pesante chaleur caniculaire
Et de temps à autre, la douce fraîcheur des astres
N’ayant jamais peur d’une douleur musculaire,
Une bonne trentaine de jeunes partirent de Castres.

Premier jour de vélo

 

De la baignade à la toute première montée,
Portés par une joie qui servait d’alibi,
Nos jeunes ne forcèrent pas leur propre volonté
Pour admirer la mythique cathédrale d’Albi.

La cathédrale d’Albi

 

Voilà une maison de Dieu, qu’assis sur les bancs,
Nous contemplâmes le modeste génie humain
Avant de voir l’oeuvre de Dieu sur les chemins,
Ces longs kilomètres pour rejoindre Montauban.

Une pause face à une belle vue

 

Sous la bienveillance de notre cher abbé Desjars
Qui n’eu pas attendu Cahors pour être bavard,
Histoire de bien préparer dans son sport auto,
Ce moment, tant attendu le soir, du topo.

Topo de l’abbé

 

À l’issue d’une nouvelle montée, sur le rocher
Se tenait à Rocamadour un sanctuaire
Où du choeur jaillissait une divine lumière
À laquelle nous voulûmes tous nous y accrocher.

Autel à Rocamadour

 

Le silence contemplatif de l’adoration
Contrasta fort bien avec ces temps mouvementés
De notre Eglise, qui perd parfois son vieux latin.
Mais la prière est plus grande que le baratin.

À Sarlat, face au Christ, notre consolation,
Puis face à une bière, pour une nouvelle remonté,
Dans cette grande joie qui nous avait atteint
Et qui rendit facile le réveil du matin.

Adoration à Sarlat-la-Canèda
Une bière en terrasse

 

Car pour Bergerac, il fallut reprendre la route
Entre les contestables parties de baby-foot,
Les réparations faites par nos mécanos
Et les incroyables tirades de nos « Cyrano ».

Une belle ballade au bord de l’eau

 

Moins de place aux beaux discours à Saint-Emilion.
On ne savait plus si cette couleur vermillon,
Visible sur nos visages cernés mais sémillant
Venait du bon vin ou du soleil scintillant ?

Il n’y a pas que du vin à Saint-Emilion

 

La fin du voyage pointa le bout de son nez:
Une belle arrivée sur cette place à Bordeaux
Où nous portâmes en triomphe notre président
Qui, bien malgré lui, fit honneur à ses ainées.

En guidant cette jeunesse, il fit un cadeau
À notre Marie là-haut et à En’Avance
Quelque chose entre terre et ciel, comme une alliance
Un joli sentiment au nom si évident.

La photo du groupe à l’arrivée
Paul, notre président

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